top of page
Rechercher

La situation réelle du RHDV au Québec

  • Photo du rédacteur: Clapier Des Lucioles
    Clapier Des Lucioles
  • 30 août
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 sept.


Qu’est-ce que le RHDV?



La maladie hémorragique virale du lapin (RHDV) est une infection très contagieuse qui touche uniquement les lapins. Elle s’attaque principalement au foie et peut provoquer une mort rapide. La forme la plus récente, appelée RHDV2, est plus virulente et atteint aussi bien les jeunes que les adultes.


Le virus n’est pas transmissible à l’humain ni aux autres animaux de compagnie (chats, chiens).



Historique au Québec



  • 2016 : premier cas isolé confirmé dans la région de Mont-Joli.

  • 2023 : deux lapins domestiques, dans la région de Montréal, ont été testés positifs. Aucun autre cas n’a suivi.

  • Depuis 2023, aucun nouveau foyer n’a été identifié au Québec.



La maladie est donc surveillée mais ne circule pas activement dans la province.



Transmission et prévention



Le RHDV se propage :


  • entre lapins par contact direct,

  • par des objets contaminés (cage, accessoires, nourriture),

  • et même par l’environnement, où le virus peut survivre longtemps.



Les bonnes pratiques restent essentielles :


  • désinfecter régulièrement les cages et accessoires,

  • se laver les mains avant de manipuler les lapins,

  • éviter que son lapin soit manipulé par des inconnus ou mis en contact avec des animaux d’origine incertaine,

  • isoler tout nouvel arrivant avant son intégration.




Vaccination au Québec



Un vaccin couvrant le RHDV1 et le RHDV2 est disponible depuis 2022 dans certaines cliniques vétérinaires. Il peut être administré dès l’âge de 10 semaines, avec un rappel annuel.

Il n’est pas obligatoire et n’est pas offert dans toutes les cliniques.



Réflexion critique : vaccination et cohérence des pratiques



La vaccination est une option valable, surtout pour les propriétaires qui recherchent une tranquillité d’esprit supplémentaire. Mais elle ne doit pas être vue comme un remplacement des mesures de prévention de base.


Certains organismes organisent désormais des cliniques de vaccination, ce qui est positif. Toutefois, ces mêmes structures tiennent parfois d’autres activités (comme des journées de coupe de griffes ou de photographies), où des dizaines de lapins provenant de milieux différents sont regroupés au même endroit, manipulés les uns après les autres, parfois avec des accessoires ou déguisements non désinfectés entre chaque animal.


Or, ce genre de contexte représente un risque bien réel de transmission, pour le RHDV comme pour d’autres maladies (parasites, bactéries respiratoires, etc.). La cohérence est donc essentielle : si on met l’accent sur la vaccination pour protéger les lapins, il faut aussi adopter des pratiques strictes d’hygiène et limiter les rassemblements d’animaux de provenances variées.



Faut-il vacciner maintenant?



  • Pour vacciner : le vaccin est la meilleure protection si le virus venait à s’introduire au Québec.

  • Pour attendre : les cas sont très rares et isolés, et un lapin qui vit en maison sans contacts externes reste à faible risque.



La décision finale appartient au propriétaire : certains choisissent de vacciner pour être rassurés, d’autres estiment que les mesures d’hygiène suffisent tant que la maladie n’est pas répandue.




Le RHDV existe au Québec, mais il est rare et sous surveillance. La meilleure approche reste la vigilance, l’application de règles d’hygiène simples, et un choix éclairé concernant la vaccination.


Un point important : la prévention ne se limite pas à l’injection d’un vaccin, elle inclut aussi la manière dont on gère les contacts entre lapins. Un environnement contrôlé et des pratiques cohérentes valent souvent autant qu’une aiguille.


ree

 
 
 

Commentaires


bottom of page